Bois de La Houssière - Le Grand Bois

Présentation synthétique (10 lignes max) Le bois de la Houssière est une forêt située sur la commune de Braine-le-Comte, dans la province belge du Hainaut. Il est situé 3 km à l'est de la ville de Braine-le-Comte et entre les villages de Virginal, Henripont, Hennuyères, Ecaussinnes et Ronquières. Tout comme la forêt de Soignes, le bois de la Houssière fait partie de la forêt Charbonnière qui recouvrait autrefois la moyenne-Belgique.
Code postal 7090
Ville Braine-le-Comte
Type de commun naturel
  • Forêt usagère
Une ressource en commun ? <p>Le Grand Bois et ses 79 hectares sont à vendre pour 695 000 euros.</p><p>"Bel ensemble boisé situé à Hennuyères, en lieudit « Le Grand Bois », d'une contenance de 79 ha 17 a 21 ca. Le tout est situé en zone agricole, en zone forestière et en zone naturelle. L'ensemble est concerné par un site Natura 2000 et est partiellement un site classé"... voilà une partie de l'annonce officielle publiée il y a quelques mois. Depuis sa mise en vente à 695 000 euros, ce bois bien connu des Brainois cherche toujours acquéreur. Cela pourrait bientôt changer.</p><p>Sous l'impulsion de quatre citoyens, un projet de coopérative vient d'être lancé. Son objectif est de rassembler suffisamment de coopérateurs que pour pouvoir réaliser une première offre auprès du propriétaire du bois. Actuellement, 75 personnes ont accepté de souscrire à des parts de 300 euros pour un total de 41 100 euros récoltés. "L'urgence est de savoir si ce projet peut devenir viable", commente David Nerinckx, l'un des citoyens à l'initiative du projet. "Nous demandons aux gens de s'engager moralement afin de voir si la coopérative pourra être créée juridiquement par la suite."</p><p>Ce projet baptisé Grand Bois Commun a notamment vu le jour par crainte que cet espace forestier ne tombe dans de mauvaises mains. "Ce bois actuellement privé est situé en périphérie du Bruxelles et du Brabant wallon où l'on a tendance à construire partout. Nous ne voulons pas que cette zone verte disparaisse et devienne du logement par exemple. C'est au contraire une opportunité de ramener un endroit accessible à tout le monde."</p><p>Deux pistes se sont immédiatement présentées pour aller dans ce sens : la préservation d'un côté, l'intérêt commun de l'autre. "Nous travaillons sur un agrément afin qu'environ 50 à 60% du bois devienne une réserve naturelle. Parallèlement, le reste pourrait devenir une zone d'activités. On parle de bivouacs, de petits gîtes, de tracés de balade, de sentier pédagogique, de géologie, on parle aussi de vergers, de ruches, de développer les points d'eau, etc. Il y a plusieurs possibilités qui devront être étudiées car nous sommes pour le moment uniquement aux grandes lignes."</p>