Marais poitevin

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Présentation synthétique (10 lignes max) L'ensemble constitué par le Marais Poitevin et la Baie de l'Aiguillon, relique du golfe des Pictons, s'étend sur environ 100 000 hectares : c’est la deuxième plus grande zone humide de France après la Camargue. Aménagé par l’homme dès le XIe siècle, le Marais poitevin est composé de trois grands ensembles liés à son fonctionnement hydraulique : le marais maritime, le marais desséché, le marais mouillé. Des milliers de kilomètres de fossés, canaux et rigoles creusés, des millions d’arbres plantés pour fixer les berges, autant de témoignages d’une relation étroite avec l’eau. Ce réseau hydraulique, résultat d’un aménagement qui a évolué au fil des siècles, permet d’atténuer les effets des variations de précipitations saisonnières : inondations en hiver, assèchements en été. (Source Wikipedia)
Code postal 79510
Ville 2 rue de l'Eglise 79510 Coulon
Type de commun naturel
  • Marais
  • Zone humide
  • Nappe phréatique
  • Zone naturelle protégée
  • Réserve de biodiversité
Sélectionner un statut juridique Autre forme juridique
Une ressource en commun ? Les ressources utilisées en commun sont l'eau, les espaces de prairies et de cultures, les réseaux de canaux et de digues, le bois du bocage de frêne planté, les capacités de nourrissage du marais. La constitution du Marais, ouvrage complexe et exceptionnel d'une relation symbiotique entre humains et nature donne des éléments de compréhension.

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"Le fonctionnement global du Marais poitevin, peut se distinguer par différentes entités paysagères et hydrauliques suivantes :
Les marais mouillés et les fonds de vallées humides (32 200 hectares) : Ce sont des zones inondables par crue ou par engorgement en période pluvieuse. Le réseau de canaux est souvent assez dense, ainsi qu’avec de nombreux arbres plantés pour fixer les berges. C'est dans ces « marais mouillés », que se situe la plus grande partie des marais communaux3, vastes unités de prairies naturelles humides exploitées en pâturage collectif, pour certaines depuis le xe siècle.
Les marais desséchés (46 800 hectares) : Ils sont protégés des inondations et des marées par un réseau de digues (ou levées) avec des ouvrages hydrauliques appelés bondes à la limite entre le marais desséché et marais mouillé.
Les marais intermédiaires (18 700 hectares) : Marais partiellement protégés des inondations, ils sont à rapprocher des marais desséchés.
Les milieux littoraux (9 700 hectares) : milieux soumis à l'influence des marées, composés des mizottes, des vasières, des dunes et sables
Les îlots calcaires internes (4 600 hectares) : anciennes terres hautes qui formaient des îles lorsque l'océan occupait le Golfe du Poitou." (source Wikipedia)
Le Marais desséché a d'abord été aménagé par les abbayes du xe siècle au xve siècle, puis jusqu'au XVIIIe siècle sous l'impulsion d'Henri IV, en lien avec des huguenots originaires des Pays Bas dont l'ingéniosité en matière d'ouvrage hydrauliques et de polders n'est plus a démontrer. C'est à cette époque (XVIIe siècle), sous l'impulsion de l'ingénieur hydraulique du Roi que les premiers syndicats de marais sont constitués pour entretenir les nombreux ouvrages, digues et canaux. Le marais mouillé, mieux connu sous le nom de "la Venise Verte" est lui aménagé au XIXe siècle sous l'impulsion de Napoléon 1er (en cours d'écriture)
L'histoire complexe et longue de la constitution de ce marais est très clairement détaillée ici sur sa fiche Wikipedia
Une communauté d'usagers ? De nombreuses communautés d'usagers sont imbriquées pour l'utilisation de ces divers marais (Voir ici la fiche du PNR sur les acteurs de l'eau). Elles sont regroupées depuis 2009 dans une Fédération des Syndicats de Marais du Marais poitevin – COSYMDAH (en cours d'écriture)
Une gouvernance par les pairs ? (en cours d'écriture)
De nombreux conflits sont notables au cours de l'histoire des marais.
Le dernier en cours deffraie actuellement la chronique avec les craintes d'enclosure de la ressource en eau autour des projets de "réserves de substitutions" (ainsi nommées par leurs promoteurs) ou encore "mégabassines" (ainsi nommées par leurs détracteurs) en amont du Marais sur le bassin versant de la Sèvre Niortaise (Lire ici par exemple ou encore écouter ici)
Services écosystémiques (en cours d'écriture)